samedi 27 février 2016

7 avril 2013: Vidéo d'un "triangle" à l'aplomb de Thionville (57)


Voici en exclusivité un film amateur n'ayant jamais été diffusé (passez en mode plein écran pour un meilleur rendu).



Conditions d''observation :

21h44, le témoin est une de mes connaissances. Il est sur sa terrasse située à Terville, lorsqu'il aperçoit en direction du Nord-Est une lueur fixe qui l'intrigue, il prends sa caméra et filme en tentant à plusieurs reprises de cadrer l'objet. En zoomant, il voit se détacher quatre lumières émises par l'objet. L'une d'entre-elles est plus puissante, les autres sont parfaitement disposées en triangle. Durant toute la phase d'observation cet objet restera en position stationnaire durant toute la phase d'observation et finira par disparaître (ou éteindre ces spots lumineux). Aucun bruit apparent ne fut perçu (proximité de l'autoroute A31).

Notes: 

Le triangle stationnait approximativement au-dessus de la Gare SNCF, de l'Institut de soudure, non loin du pôle de Gassion, à proximité d' un axe de passage important (A31/E25), ainsi que la Moselle. Il n'a pas été possible de déterminer s'il s'agissait d'un aéronef civil ou militaire.

dimanche 21 février 2016

Une méprise presque parfaite: La problématique des drones


Je ne vais pas vous faire un dessin, je pense que vous savez tout aussi bien que moi, que ces petites merveilles technologiques sont sur le marché depuis quelques temps. Les ventes ont explosées et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Phénomène de mode, tout le monde veux acquérir un drone. Ils sont en passe de devenir la méprise n°1, devant les lâchers de lanternes Thaïlandaises du samedi soir, jours fériés et période estivale.

Celui qui n'a jamais pu assister à leurs ballets aériens dans des conditions nocturnes sera facilement largué. Pour lui, nulle doute qu'il s'agira bien d'un OVNI... 

Attention ! Les ailes volantes sont également concernées, cliquez ICI pour en voir une en action. Les amateurs de vols nocturnes customisent leur appareil en les équipant d'une multitudes de leds colorées avec lesquelles ils peuvent modifier et alterner les séquences lumineuses. Ces appareils sont extrêmement malléables et rapides, ils peuvent enchaîner des écarts importants, rester en sustentation ou bien monter et descendre à la verticale. Bref... dans des mains expertes, l'illusion est parfaite.

Comment essayer de ne pas se laisser berner ?

Il n'y a pas photo... Effectuez des veillées le plus souvent possible pour comprendre et analyser. Pour les drones de loisirs, il faut savoir que leur autonomie reste assez limité (1 quart d'heure à une demi-heure tout au plus). Leur périmètre d'évolution l'est tout autant (le pilote doit pouvoir le suivre en permanence). Ces éléments peuvent être déterminants dans le cadre d'une veillée ou d'une enquête. Si un objet observé, suspecté au départ d'être un drone se déplace sur une trop longue distance empêchant d'être suivi par son pilote, c'est que visiblement, il y a un problème... 

On trouve également de nombreux internautes qui diffusent et partagent leurs vidéos de vols nocturnes. C'est très enrichissant... Non seulement pour mieux appréhender le comportement d'un drone dans des conditions nocturnes, mais aussi pour repérer les endroits près de chez soi, ou ils peuvent avoir lieux. Avec un peu de chance dans la description, ou bien en parcourant les autres vidéos d'un internaute (voir en le pistant avec son pseudo), nous pouvons savoir quel est son secteur géographique. C'est également valable pour les vidéos diurnes. Les amateurs agissent sur des secteurs privilégiés ou ils se rendent fréquemment, apprenez à les reconnaître au fur et à mesure, c'est un apprentissage permanent.

Voici une excellente vidéo d'introduction à notre sujet, nous l'à devons à l'AQU, un organisme chargé d'enquêtes au Québec...




Ici, l'internaute type mentionnant l'un de ces terrains de jeu favori et secteur géographique... 






Pour le département de la Moselle, la côte de Delme, le plateau de Lorry les Metz, les hauteurs d'Algrange, Marieulles, Montois la Montagne, le Mont Saint-Pierre (commune de Villers-Stoncourt) sont aussi des endroits très prisés...

Quelques astuces permettent de visualiser quels sont les secteurs régulièrement survolés. Hormis les nombreuses vidéos nocturnes, je vous conseille d'aller fréquenter les forums des amateurs de drones comme par exemple Kilowatt-RC. C'est la meilleure façon de se faire une idée de l'ampleur du phénomène sur notre territoire.

Les terrains de jeu sont toujours un peu les mêmes... Les étendues de prairies à la campagne, les parcs naturels en périphéries des villes, les stades (très appréciés). Dans la mesure du possible, les pilotes éviteront les zones trop urbanisées, les obstacles et les sols rocailleux. Un drone çà peux coûter assez cher, il est susceptible de se crasher, autant qu'il le fasse sur un sol plus moelleux en espérant limiter les dégâts.

J'ai eu l'occasion d'en observer lors de veillées à deux reprises et d'effectuer une enquête virtuelle à la demande d'un internaute de Sérémange-Erzange. La description qu'il m'a faite et le lieu en question (un stade situé au Konacker) ne laissait peu de place au doute. Pour finaliser l'affaire, il aurait fallu se rendre sur place et questionner le voisinage.

Les réseaux professionnels.

Les drones n'ont pas manquer d'intéresser de jeunes start-up dans la région. Ils sont tout désignés pour d'innombrables applications utiles... Photos/vidéos pour faire la promotion d'un lieu, d'une ville, d'un concert, une manifestation sportive. Divers relevés sur le terrain dans le domaine de l'agriculture par exemple. Drones équipés de caméras thermiques pour vérifier les déperditions de chaleur d'un bâtiment, d'un ouvrage ou diverses infrastructures etc... 

Soumis à la réglementation de la circulation aérienne, ils bénéficient de toutes les autorisations d'utilisation auprès de la Direction Générale de l'Aviation Civile et donc ne font pas n'importe quoi.

Qui sont-ils ? Ou sont-ils implantés ?

Il est évidant que si une enquête doit avoir lieue avec la suspicion qu'un drone ait pu être observé par un témoin lambda, il est nécessaire de les connaître.

Petit listing (non exhaussif, susceptible d'évoluer avec le temps).

Drone Services 57 , société installé au coeur de Thionville, le Républicain Lorrain lui a consacré un article: ICI

Alérion à Villers les Nancy (développement intelligent des drones).

Drone RC à Messein (drones sur mesure).

Vuduo à Nancy (événementiel).

Idronex à Saulny (inspection thermique). Entreprise susceptible d'intervenir de nuit. Le Républicain Lorrain lui a également consacré un article, cliquez ICI.

Fly Drone à Granges Sur Vologne

Air Marine (retenez bien ce nom). Ils viennent de s'installer à Metz. (Leader dans le domaine de la thermographie infrarouge, élaboration de plan topographiques, inspection d'ouvrages d'art, surveillance linéaire). Nous risquons de croiser leurs drones du côté de Cattenom ou bien la plateforme de Carling, mais chut ! Je n'ai rien dis...

Enfin, RealMeca est une société de Clermont en Argonne (55), elle s'apprêtait à concevoir des drones Watchkeeper de Thales pour remplacer les drones vieillissants de l'Armée Française. Finalement le projet est tombé à l'eau, en optant plutôt pour le Patroller de Sagem. Néanmoins cette dernière reste intéressante dans le domaine militaire puisqu'elle produit une pièce maîtresse des chasseurs Rafale... Le châssis du radar à antenne active une pièce hyper technique qui demande des heures de travail). Des boîtiers d'optronique et de brouillage ainsi que des têtes chercheuses de missiles MDBA qui équipent les chasseurs.

J'aurais l'occasion d'y revenir concernant un gros travail d'étude dans le domaine militaire, l'aéronautique et le spatial, ils tiennent une place importante dans notre région et peuvent s'imbriquer dans la problématique OVNI. Plusieurs paramètres permettent d'avancer cela...

Bien entendu les gros prestataires comme EDF/GDF/GRDF disposent de leurs propres drones pour contrôler et maintenir la sécurité de leurs installations.

Prenez connaissance en un clic de tous les acteurs de la filière drones en France bénéficiant d'une couverture de la DGAC en cliquant: ICI

J'arrête là, il en existent des quantités et d'autres suivront... Je signale juste encore une chose importante à retenir... 

Il existe un centre de formation de pilotage de drones faisant office de référence dans l'hexagone. Il est situé sur l'aéroport de Nancy-Essey, cliquez ICI. J'ai été amené à les contacter lors d'une enquête, j'ai pris connaissance qu'aucun drone n'est autorisé à être utilisé de nuit sur leur site de formation.



vendredi 19 février 2016

Les outils de vérification en ligne (Seconde partie: Les corps célestes naturels et artificiels)


Sont concernés ici les objets lointains évoluant dans l'espace et visibles depuis la Terre. Parmi eux, on pourra citer l'ISS, de nombreux satellites artificiels civils ou militaires, des fusées ou étages de fusées destinées à venir placer des satellites en orbite et donnant lieux à des rentrées atmosphériques. Et dans une moindre mesure (notre ciel n'est pas à priori concerné), des essais de missiles balistiques. Il s'agira aussi de corps célestes naturels et extraterrestres tels que des bolides, météorites, astéroïdes, comètes, étoiles, planètes qui font la joie des astronomes amateurs.

Les logiciels de tracking de satellites.





Le but n'est pas de tous les citer (ils sont nombreux), mais d'énumérer les principaux, les plus faciles à utiliser et les plus complets afin d'affiner ces recherches. Le plus en vogue est Stellarium, il vous faudra l'installer gratuitement sur votre PC et le paramétrer à votre guise. Il permet de suivre en direct le déplacement des satellites, l'emplacement des étoiles, planètes et essaims de météorites. On peut aisément remonter de nombreuses années dans le temps pour enquêter sur un cas.

Vous pouvez également suivre des satellites particuliers ainsi que l'ISS en temps réel (à paramétrer), sur N2YO (en Anglais).

Malheureusement, la plupart qui nous intéressent sont en Anglais. Pas de panique... Même si vous ne pratiquez pas la langue couramment, ils sont intuitifs et l'on parvient bien assez vite à les maîtriser.





Autre outil indispensable et complémentaire à Stellarium, il s'agit d' Heavens-Above (paramétrable en Français). Il est plus complet et répertorie les satellites militaires comme les fascinants triplets NOSS (ou Yaogan Chinois) par exemple. Il faudra commencer par renseigner sa position géographique. Ensuite, utiliser les onglets spécifiques en fonction de ce que l'on recherche. Un simple tracking ISS, les satellites à flares d'iridium, ou suivre l'ensemble des satellites visibles depuis chez soi ou un lieu spécifique, (ici, les prévisions quotidiennes sont fréquemment utilisées). Comme sur Stellarium, il est possible de remonter le temps afin de retrouver un événement du passé. Chaque satellite dispose d'un descriptif personnel. On peut prendre connaissance de sa luminosité, altitude, azimut, parcours, horaires de passage. En cliquant sur le nom, vous prenez connaissance de son évolution sur la voûte céleste et une multitude de renseignements utiles.

Calsky est en Anglais mais rends de nombreux services. Là aussi, il sera nécessaire de rentrer des coordonnées géographiques locales. Plusieurs onglets de recherches sont proposés en fonction de ce que l'on désire vérifier.

Les rentrées atmosphériques artificielles.

En France, le cas le plus marquant et médiatique remonte au 5 novembre 1990 sur les coups de 19h). Depuis, nous n'avons jamais pu connaître une telle ampleur.

Sans conteste, l'un des meilleurs outil gratuit en ligne est le service "Upcomming and recent Reentries" d'Aerospace.org. Il s'agit de prévisions permettant d'anticiper quelques jours à l'avance une rentrée satellitaire. En cliquant sur le nom de l'engin, une mappemonde apparaît avec possibilité de suivre son cheminement et point de chute (théorique). Les review sont fréquentes et s'affinent au fil des heures. Il est aussi possible de remonter dans l'historique.

Space-Track est très riche et complémentaire, mais il faut pour cela créer un compte. Personnellement, je ne l'utilise pas.

Ted Molczan (Satobs.org) a bien compris l'importance des rentrées atmosphériques artificielles. Pour cela, il a réalisé une base de données de cas signalés et répertoriés depuis 1958. Par curiosité, vous jetterez un oeil sur la date du 5 novembre 1990. Cliquez: ICI (Format PDF).

Les rentrées atmosphériques naturelles (météorites, bolides, astéroïdes).




Bolide capturé par la station de Chaligny (54), le 27/12/15


Le BOAM réponds à ce service. Il n'exclue pas les rentrées artificielles. C'est un dispositif du REseau Français d'ObseRvation de MEtéores (REFORME), si qui au passage récolte les données déposées par les internautes. Elles sont réactualisées en permanence. Il s'agit d'un réseau constitué actuellement de 12 caméras grand angle disposées vers la voûte céleste et couvrant une grande partie de notre territoire. Il est possible d'obtenir les clichés de chaque passage de bolides et météorites enregistrés, ainsi qu'une mini séquence filmée.

Pour une recherche encore plus fine, il est désormais possible de consulter et contribuer soi-même en signalant des observations de météoroïdes grâce au site Fireballs.imo.net . Celui-ci et paramétrable à souhait (par année, région etc...), cet outil peut être d'un grand secours dans le cadre de certaines enquêtes ou finalement ne sont signalées que des lueurs furtives.




D'ici peu de temps, le réseau FRIPON (dispositif prévu de 100 caméras), sera complètement opérationnel. Il viendra conforter le dispositif existant et permettra de récolter des échantillons sur le terrain par triangulation et savants calculs. Ce réseau a déjà pu fournir ces premières captures d'écran. Pour géolocaliser la caméra, la plus proche de votre domicile, cliquez: ICI.

Sachez qu'il existe une flopée d'applications utiles pour smartphones via Google Play rendant les mêmes services dont certains cités ici.

Avec ces outils, vous voilà déjà bien armé pour progresser dans vos recherches de cas actuels et anciens. Faites-en bon usage... ;-)




mercredi 17 février 2016

Les outils de vérification en ligne (1ère partie: Le trafic aérien)


En ufologie, il est nécessaire de procéder par élimination toutes les causes prosaïques. Je vais un peu passer en revue les réflexes à avoir en cas de doute sur ce qui a été observé. Ces outils seront utiles aux veilleurs comme aux enquêteurs ou simples amateurs passionnés, à la suite d'un fait ou un témoignage déposé en ligne. C'est aussi un moyen ludique et excellent exercice à pratiquer dans le cadre d'une "ufologie de salon" ;-)

Comme dans toute en quête, il faut savoir cerner ce que l'on recherche. Dans la majorité des cas, il faudra porter son regard vers le ciel en vérifiant tout ce que l'on peux y trouver, croyez-moi, vous n'avez pas idée du nombre de choses différentes qui peuvent exploiter les cieux, toutes altitudes confondues.


La vérification du trafic aérien civil.

Mes choix se portent sur deux logiciels de vérification en ligne. Un seul n'est pas suffisant pour la simple et bonne raison qu'ils peuvent être complémentaires. Tous les aéronefs ne sont pas forcément détectés sur l'un comme sur l'autre, de plus, ils ont leurs inconvénients et petits défauts...





Le plus connu d'entre-eux est Flightradar24, pratique, vous pouvez suivre le trafic aérien en ligne et vous amuser à repérer celui qui passe au-dessus de votre tête, son numéro de vol, son lieu de décollage, sa destination, le type d'aéronef, son altitude et nom de compagnie. Il référence très bien l'ensemble du trafic mondial à condition que les avions disposent de transpondeurs en état de fonctionner. Le seul souci de ce logiciel, c'est qu'il ne permet pas de remonter loin dans le temps. Tout au plus, une semaine. Il faut alors agir vite pour repérer l'éventuel fautif qui aurait pu induire en erreur un témoin... 

Vous avez aussi la possibilité d'utiliser le Radar Virtuel et comparer les résultats obtenus.

Il existe une "bouée de secours" pour remonter plus loin dans le temps (1 an, voir d'avantage), grâce à Casperflights. Ce logiciel comporte les mêmes fonctionnalités. Vous pouvez augmenter ou ralentir la cadence de l'animation du trafic virtuel à la demande. Cependant, il semble être plus avare au niveau du trafic aérien. Ainsi, il m'est arrivé pour une même date, heure et lieu de repérer un avion avec Flightradar24, que Casperflights n'aura pas réussi à "capter". Ce dernier est payant toutes options comprises, mais reste très utile dans sa version gratuite malgré un petit inconvénient qu'il faut connaître... Il ne fonctionne pas en temps réel. Par conséquent, il faudra rajouter 1/4 d'heure, par rapport à l'heure d'enregistrement d'un objet qui n'aurait pas été reconnu.

Exemple: Quelque chose est repéré au-dessus de Nancy à 22h30 heure locale. Le témoin n'est pas en mesure de le reconnaître, mais il précise un déplacement dans le sens Nord-Sud. Ces éléments sont suffisants pour tenter de déterminer si oui ou non il s'agissait d'un aéronef. Dans les paramètres, vous allez choisir la zone à exploiter, zoomer dessus et rentrer date et heure manuellement. Dans le cas présent, il vous faudra taper 22h45 (+ ou - 5 minutes) pour avoir une idée du trafic à l'instant ou le témoin a signalé sa requête.

Le trafic aérien militaire.

Etant donné que la base aérienne 128 de Metz-Frescaty a été dissoute, nous n'avons plus ce genre de problème dans le secteur. Le trafic viendra d'un peu plus loin. Dans la région, nous sommes principalement concernés par la BA 133 de Nancy-Ochey et la BA113 de Saint-Dizier. Nous sommes fréquemment survolés par des Mirage 2000 D, plus rarement des Rafale. Ces avions chasseurs font un raffut du diable même à très haute altitude, de jour comme de nuit. Il faut savoir que des exercices nocturnes ont lieux en semaine, une à deux fois par mois. Notamment les mardi et jeudi.

Le problème des hélicoptères civils et ou militaires.

Aucun logiciel à ma connaissance n'est en mesure de les repérer. Mais quelques astuces permettrons de les écarter momentanément du champ. Je prends l'exemple du secteur de Metz, nous avons la possibilité de rencontrer trois types de configurations...

Les hélicoptères de services médicaux d'urgence, SAMU et de sécurité civile. Ils peuvent être amenés à transporter des malades pour une greffe, des grands brûlés, ou bien des organes à transplanter. L'Hôpital de Mercy dispose d'une plateforme hélicoptère. Ils peuvent donc circuler et effectuer des rotations dans ce secteur en particulier et effectuer des navettes vers d'autres hôpitaux de la région.




La plateforme de l'hôpital de Mercy (Source: Géoportail)


Mentionnons encore les hélicoptères bleus de RTE/AIRTELIS. Ils sont utilisés dans le cadre des inspections, montages ou démontages de lignes haute et très haute tension. En général, leurs interventions ont lieues en journée.

Les hélicoptères de la Section Aérienne de Gendarmerie (SAG) de Frescaty (sur le site de la BA128). Ces derniers en temps normal sont au nombre de deux (un EC 135 et un Ecureuil). Ils sont équipés de caméra très précise et sophistiquée. J'ai remarqué qu'ils effectuent souvent des rotations dès la tombée de la nuit n'excédant pas une heure. Ils évoluent à basse et moyenne altitude, en utilisant leur puissant faisceau multi-directionnel. Les zones surveillées sont les deux principaux axes autoroutiers (A31 et A4) pour vérifier l'état du trafic. Ils sont en mesure d'intervenir à tous moments du jour et de la nuit pour un cambriolage ou venir en aide aux personnes. Leur territoire s'étends vers l'Est jusqu'à Forbach. Ce sont les premiers à intervenir en situation d'urgence sur le site du CNPE de Cattenom, par exemple, pour des aéronefs qui ne respecteraient pas le plafond réglementaire ou bien un signalement de drone, voir un OVNI...

Les derniers aéronefs de Frescaty (Article du Républicain Lorrain)

Les hélicoptères du 3 ème Régiment d'Hélicoptères de Combat de la Base d'Etain-Rouvres (Meuse) et les hélicoptères de formation pour jeunes pilotes de la BA128. Nous avons eu pendant de nombreuses années, la visite de ces hélicoptères principalement au Nord-Ouest de Metz, sur la zone des collines militarisées et le secteur du plateau de Saint-Privat. Actuellement, le 3ème RHC dispose de 44 appareils (24 Gazelle et 20 Puma).

Le secteur de Sarrebourg-Phalsbourg est lui aussi concerné par de nombreux survols d' hélicoptères du 1er RHC du Camp La Horie, (59 appareils, Gazelle, Puma et Cougar Horizon).

Repérer ces différents secteurs de survols, permettent d'être plus fin dans l'analyse, mais ne garantissent pas à 100% qu'un objet observé soit un hélicoptère.

Astuce: Le Service de l'Information Aéronautique (SIA), mets à disposition un outil bien pratique permettant de vérifier quels sont les couloirs aériens en France métropolitaine activés de jour comme de nuit. Ils concernent les appareils militaires en mode Réseau Très Basse Altitude (RTBA). Pour connaître l'activité d'une région en temps réel et dans le futur, rendez-vous sur le SIA et cliquez sur l'onglet "Cartes AZBA". S'offrent alors plusieurs choix, nous choisirons principalement l'activité nocturne, cliquez sur le lien concerné. Un PDF apparaît avec une carte et les zones activées, ainsi que tous les horaires d'activation concernant l'ensemble du territoire.



Le secteur qui nous concerne avec ces différents couloirs


Cette astuce, permet aux veilleurs de programmer leurs sorties à l'avance, d'assister aux spectacles nocturnes, de reconnaître ces appareils et s'entraîner à les filmer dans le but d'enrichir la base de données des possibles méprises. Mais il y a aussi une autre raison... Je développerais mon propos dans un billet ultérieur.

Bien évidemment, depuis quelques temps, les drones, considérées eux aussi comme aéronefs, ont finis par nous envahir et sont devenus source de méprise risquant de gratter la place aux lâchers de lanternes Thaïlandaises. Pour trouver la parade et les reconnaître à coup sur, rien ne vaut une présence sur le terrain. Théoriquement, il sont soumis à la réglementation aérienne, mais qui s'en soucie finalement ?



dimanche 14 février 2016

Une RR3 marquante: L'affaire d'Hobling (57), 24 octobre 1976


Parmi la petite vingtaine de RR3 déclarées sur l'ensemble de la Lorraine, il y a celle-ci, reprise par plusieurs sources étrangères (The Cid, Ufoinfo d'Albert Rosales, Incat de Peter Rogerson etc...), c'est dire l'importance que requiert ce cas à l'international. 

Il est toutefois peu connu dans notre pays bien que référencé par Eric Zürcher dans son ouvrage: "Les apparitions d'humanoïdes: 202 rencontres du troisième type - 26 portraits-robots" (cas n°193). Dans "Sources Ovni", Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. éd. Alain Lefeuvre 1979. Dans le "catalogue régional des observations d'humanoïdes du Nord-Est de la France et du Luxembourg" de Raoul Robé. Et paru à l'origine dans le magazine LDLN n°169, page 25 de novembre 1977 et repris dans le n° 398 d'avril 2010

Parmi ceux qui se sont penchés sur ce cas, nous retrouvons nos inébranlables rationalistes du CNEGU qui pour une fois ne pourront invoquer l'astre lunaire (Nouvelle Lune) comme étant la cause de la psychose générée chez les témoins. L'anonymat de ces derniers sera ici respecté.

Sans plus attendre, plantons le décor...



Localisation approximative de l'objet au sol avant son départ


Description du témoignage:

Ce 24 octobre 1976 vers 22 h 30, Monsieur L. regagnait en voiture son domicile situé à Hobling, en compagnie de sa petite fille alors agée de 5-6 ans.

Alors qu'il se trouvait sur la petite route qui relie les villages d'Hestroff et Hobling, avant de descendre dans un petit vallon, le témoin remarquait que, sur la colline en face de lui, brillaient deux lumières dans les prés. Aussitôt il pensait à un véhicule à l'arrêt (il est à noter que Monsieur L. était passé par cette route 20 minutes auparavant dans le sens inverse et qu'il n'avait rien remarqué d'anormal). Sans accorder plus d'attention, il poursuit sa route.




Le témoin aperçoit deux lueurs accolées au loin


Puis un peu plus tard, alors qu'il se rapprochait du lieu où devait se trouver les lumières, il avait la surprise de constater qu'il n'y avait pas de voiture, mais plutôt un drôle d'engin, en l'air à une centaine de mètres sur sa gauche. L'objet devait être à environ 100 mètres du sol et avait à peu près 15 mètres de long (comparaison avec un buisson sous l'objet). L'engin avait la forme de deux boules reliées par une structure rectangulaire (en réalité de section cylindrique = contre-enquête); tout autour, brillaient de nombreuses lumières multicolores (jaunes, bleues, vertes et rouges) relativement espacées.




Endroit approximatif ou "l'objet" fut aperçu lors de son départ (dans le champ à gauche)



L'objet se mettait à suivre la voiture du témoin, parallèlement à la route, sur la gauche du conducteur. Ce dernier remarquait au centre de l'objet une fenêtre de grande dimension éclairée de l'intérieur par une lumière blanchâtre (jaune orangée selon d'autres sources) très atténuée.

Il pouvait voir à l'intérieur deux silhouettes dont une semblait assise dans une sorte de fauteuil et regardait dans le sens du déplacement de l'appareil (la petite fille affirma que ce « monsieur » tenait une sorte de bâton avec au bout une boule bleue), et l'autre occupant se dirigeait vers ce qui semblait être le rebord de la fenêtre (là aussi la petite fille remarqua un détail que son père, sans doute préoccupé par la conduite de son véhicule, ne pouvant voir; « le monsieur avait une longue barbe et des cheveux de la même couleur que les cheveux de son père »; c'est à dire brun foncé). Par le déplacement de la silhouette vers le bord de la fenêtre, le témoin estima une profondeur de l'habitacle de l'ordre de 7 mètres. Comme l'objet suivait toujours la voiture, l'automobiliste accélérait en conseillant à son enfant de bien se tenir.





La voiture devait parcourir 500 mètres jusqu'à un petit bois. A cet endroit la route descend jusqu'à la sortie du bois pour arriver dans une petite dépression de terrain. L'appareil, un moment masqué par les arbres, devait réapparaître plus près et de plus, il commençait à s'incliner vers l'avant tout en perdant de l'altitude pour couper la route à la voiture. L'objet ne se trouvait plus qu'à environ 40-50 mètres devant le témoin et à environ 8 à 10 mètres du sol, au-dessus d'une petite cabane au bord de la route. Monsieur L., dont les nerfs en avaient déjà pris un bon coup, prit vraiment peur et fit des appels de phares; l'objet reprit aussitôt de la hauteur et précéda le véhicule jusqu'au village, tout proche (100 m).



Croquis réalisé en présence du témoin lors d'une contre-enquête (Source : MT)



Lorsque Monsieur L. aborda l'entrée du village, il prit très rapidement une route sur la droite, qui conduisait chez lui à 200 mètres du carrefour. L'objet surpris par la manoeuvre de l'automobiliste, continua sa route en ligne droite sur une distance de 150 mètres au plus et revins immédiatement vers la voiture au moment où cette dernière atteignait la maison. L'objet s'immobilisa au-dessus du garage. La femme du témoin sortit pour ouvrir la porte et Monsieur L. lui montra l'objet. Madame L. alla chercher des jumelles et lorsque le témoin voulu observer l'étrange appareil de plus près, toutes les lumières s'éteignirent et l'objet, jusqu'alors silencieux, fit entendre un bruit sourd et caractéristique. Monsieur L. affirma qu'il n'avait jamais entendu ce bruit sourd et qu'à l'avenir il lui serait facile de reconnaître.




Le témoin s'apprête à tourner à droite pour rejoindre son domicile



Un gros phare blanc qui n'éclairait pas, s'alluma au centre sous la fenêtre, et l'objet s'éloigna lentement en direction du village de Tromborn.

Le lendemain, Monsieur L. partit faire un tour vers le pré où l'objet devait s'être possiblement posé au sol. Effectivement, des traces marquaient le sol nettement. Ces traces au nombre de trois, avaient la forme d'un huit constitué par deux double-cercles. Chaque marque avait une longueur de 15 mètres, le tracé était matérialisé par l'absence d'herbes sur une largeur de quatre à cinq centimètres en forme de cercle. Quelques jours après l'événement on retrouvait bien des traces de tracteur ainsi que d'autres traces (sortes de cercles en grande partie effacés et la zone fut piétinées par des curieux). Une partie de l'un des cercles apparaissait encore plusieurs semaines après la fonte des neige. Une photo prise par l'enquêteur de la contre-enquête existe mais elle a fortement vieillie, les couleurs sont passées et il est difficile de bien discerner l'arc de cercle en question.



Croquis des enquêteurs Bretelle et Wagner (LDLN), deux doubles cercles en forme de 8 par trace. 


Cinq mois plus tard (mars 1977) une partie des traces était encore visible. La gendarmerie de Bouzonville procéda à une enquête. Aucune anomalie d'ordre électrique ne fut constatée sur le véhicule au cours de l'observation, ni dans le village (lumières des maisons et des rues). Notons qu'à aucun moment le témoin a vu l'objet posé au sol mais juste à une altitude peu élevée. Il a supposé qu'il pouvait avoir été au sol sans le garantir pour autant.

Complément d'informations.
Le cas précède la création du GEPAN (1977), mais le procès verbal de gendarmerie existe bel et bien dans leur base de données. Il est noyé dans un flux faisant état de diverses observations autour du secteur de Bouzonville durant une semaine, par plusieurs témoins indépendants. Nous n'avons pas la garantie qu'il puisse s'agir du même objet, mais d'événements annexes probablement liés. Notons que le témoin principal ne fait nulle mention des entités.

Source: Enquête M.T.


mercredi 10 février 2016

27 mars 1985, campagne Verdunoise: Une RR2 peut en cacher une autre


L'intérêt de taper large au niveau des sources prend ici tout son sens... En effet, c'est un site Ecossais qui m'a permis de débusquer ce cas. Il est également repris sur cette base de données Américaine particulière. Quand à la source originale, elle émane d'un ouvrage de recueil de photos d'OVNI du monde entier: "UFO: Richard Brunswick Photocollection, Goliath Verlag (1999)". La scène ne nous permet pas de situer exactement le lieu avec exactitude, nous savons juste qu'elle a eue lieue dans un périmètre proche de Verdun.




Description sommaire:

Nous sommes le 27 mars 1985, le témoin se promène dans la campagne environnante lorsqu'il aperçoit une soucoupe (à défaut d'employer un autre terme), à proximité du sol surmonté d'un dôme. Il a juste le temps de prendre trois photos en mode rafale avec son appareil qu'il a fort heureusement sur lui. Si l'on en croit les clichés, l'objet devait être posé à même le sol, son déplacement rapide entraînant un nuage de poussière.



Source: UFOdB


Le site écossais qui semble avoir aujourd'hui disparu, proposait deux autres clichés de cet objet similaire à d'autres décrits partout dans le monde.

Cette affaire n'est pas sans rappeler une autre survenue quelques années plus tôt dans un proche secteur (un lundi de septembre 1969). Toutefois, l'enquête n'a eue lieue que bien des années plus tard.

Description du cas:

Monsieur L. directeur d’un supermarché, prend la route depuis Metz pour aller à Maubeuge. Le ciel est clair, bleu même sans nuage. Le soleil s’est levé dans son dos. Après une heure de route, vers 8h00 donc, il passe près de l’ancien aérodrome militaire US, juste avant Verdun, et s’approche de la ville.

Arrivé au niveau du bout de la piste où se trouvent des terrains cultivés et de gros bosquets arbustifs, soit à quelques 2,5 km de la ville, dans une ligne droite, il a le réflexe de regarder légèrement sur la gauche et, dans une clairière, entre deux énormes bosquets, découvre un objet inconnu. Ce dernier a la forme de deux assiettes accolées horizontalement, posées sur 3 pieds d’apparence métallique. Cela est immobile.

Monsieur L. appuie immédiatement sur la pédale de freins et comme sa vitesse est faible, il s’arrête quelques dizaines de mètres plus loin, toujours en vue de la « chose ». Monsieur L. descend de voiture en regardant toujours ce qu’il suppose être un appareil militaire secret, vu la proximité de l’ex-aérodrome US. Il s’apprête à traverser la route, passe de l’autre côté, se prépare à franchir un fossé et, brutalement, il n’y a plus rien, tout a disparu en une fraction de seconde. Durée de l’observation : environ 1 minute.





Les lieux : Sur l’ex N.18 devenue N.3 entre l’ancien aérodrome du Rozelier, transformé en entrepôt et la ville elle-même. Cela s’est passé avant la grande descente vers la ville.

L’objet : Il a été vu à 80 / 100 mètres. Il avait la forme de deux assiettes accolées, de couleur gris étain, tirant sur le bleuté. Il était terne.

A la jointure, on remarquait une sorte de frise formée de pièces horizontales, d’apparence métallique et usinées placées en quinconce, avec au-dessus et au-dessous, des choses semblant boulonnées. L’ensemble de ces pièces était de couleur métal plus foncé, tranchant donc sur le reste de l’objet. Sur la partie basse de l’assiette inférieure, on notait quelques rectangles verticaux, de même couleur, visibles à cause de leur jointure plus sombre. Il y en avait peu : cinq ou six. Puis, en dessous de l’assiette, un décrochement central. Largeur estimée à 10 / 12 mètres et l’épaisseur des deux assiettes accolées, à 5 mètres.

Le tout reposait sur trois supports placés très près des bords, en oblique, s’écartant vers l’extérieur. Ces supports avaient une hauteur estimée à 5 mètres. Ils avaient l’aspect de poutrelles métalliques de section en H, avec des trous rectangulaires sur toute leur hauteur et qui allaient en s’élargissant vers le bas. Ces trois pieds semblaient, eux aussi, boulonnés, arrivaient à la limite de l’envergure de l’objet, et étaient de la même couleur étain bleuté.

Il y avait peut-être un quatrième pied qui n’était pas visible car caché par celui du milieu avant ;c’est tout au moins une possibilité.Tous reposaient sur une semelle épaisse en forme de croisillon.

Le tout donnait une impression d’assise très ferme, sans problème de stabilité. Cela en imposait !

Enfin, il y avait une chose fixe qui descendait très en oblique depuis le dessous central de l’objet, vers la droite, jusqu’à 60 cm environ du sol. Cela ressemblait à un escalier pliant en accordéon, vu sur la tranche, et de couleur plus claire.

Aucun autre appendice, aucune fumée, n’étaient visibles. Il n’y a eu aucun son et aucune perturbation apparente sur le véhicule R16 à essence.


Croquis de l'engin:


Croquis de l'objet par J.M. Bigorne (Source: LDLN n°261-262)


Complément d'informations :

Afin d'avoir une meilleure connaissance de ce cas, essayons de nous placer dans le contexte de l'époque. Compte-tenu qu'il pourrait s'agir d'une probable RR2 et étant donné que celles-ci sont assez rares, il serait intéressant de savoir ou celle-ci s'est déroulée le plus précisément possible.

Avec les éléments recueillis plus haut et suite à la publication de nombreuses revues LDLN dans le domaine public et accessibles à tous, il devient désormais possible d'affiner les enquêtes ou de les reprendre à zéro avec les moyens actuels.

Pour accéder au contenu de cette affaire, cliquez ICI (Rendez-vous à la page 30 du magazine LDLN n°261-262). Malheureusement, le magazine ne joint pas cette fois de plan de localisation comme ce fut le cas avec d'autres affaires.

Nous savons que l'environnement s'est modifié depuis, mais grâce au Géoportail et son fond de cartes de photographies prises du ciel dans les années 1950-1965, on se rapproche d'avantage de la réalité du terrain. Voir ci-dessous...



Source: Géoportail (Fond de cartes 1950-1965)


J'ai bien sur entrepris de savoir si cette zone avait un profil géologique intéressant, mais force est de constater qu'il n'y a rien à en tirer. En revanche, la proximité immédiate avec l'aérodrome du Rozelier occupé quelques années auparavant par les Américains et utilisé à l'époque des faits en entrepôts, il serait intéressant de savoir ce qu'ils contenaient et à qui ils appartenaient. Un fort du même nom et d'autres ouvrages militaires sont également présent dans les alentours.

L'ancienne N.18, puis N.3 est désormais devenue la D.903. La zone comprise entre l'objet et ou le conducteur s'est arrêté est conforme à ce qui est annoncé (entre 80m et 100m de la route). De plus les bosquets d'arbres visibles sur le cliché semblent conforter plus ou moins l'endroit. Actuellement, l'aérodrome existe toujours mais il est devenu civil. Enfin, nous sommes à environ 2.5 Km de Verdun.

Aujourd'hui la zone de l'atterrissage présumé correspond au "Champ Durand".


Carte IGN actuelle (Source: Géoportail)


A l'époque et jusque dans les années 1980-90, il était encore possible d'observer régulièrement des objets d'apparence matérielle sur de courtes distances, la confusion devenait plus difficile par rapport à aujourd'hui bien que des témoins on pu se méprendre avec des véhicules terrestres un peu particuliers ou des "atterrissages sauvages" d'hélicoptères avec leurs occupants ayant une envie pressante sont aussi à l'origine de RR3. Mais en extrapolant un peu, il est possible d'imaginer que ceux qui venaient nous rendre visite hier en mode rapproché, évoluent avec le temps, ce qui pourrait expliquer l'éloignement des distances de nos jours. La technologie a pu très bien évoluer de façon à ce que les zones à surveiller, à scanner, la récupération de matériaux ou d'êtres vivants peut se faire avec plus de discrétion. Il ne deviendrait plus nécessaire d'évoluer à proximité du plancher des vaches ou de s'y poser. Bref, le meilleur semble être définitivement derrière nous.

dimanche 7 février 2016

Août 1998, plateau de Gravelotte: Un enrégistrement radar atteste la présence d'un objet inconnu dans l'espace aérien


Les fait remontent au 6 août 1998 entre 22h36 et 22h39. Parmi les documents UFO concernant notre région sur Internet, nous pouvons retrouver ce cas intéressant hébergé sur Scribd. Il a été offert grâce à la générosité d'un internaute (thilz6964). Ce document est extrait de la revue Phenomena n°43. Il relate le témoignage d'un témoin se trouvant sur la départementale 603 (hauteurs de Rozérieulles), au moment des faits. Son témoignage fut confirmé et validé par une détection radar nommée "ME 403" en provenance du Centre de contrôle et de détection de Drachenbronn (BA901), situé non loin d'Haguenau (67). Cette base est installée dans l'ouvrage souterrain du Hochwald faisant partie de l'ancien complexe de la Ligne Maginot. Elle est chargée de surveiller les mouvements aériens dans l'Est de la France.

Compte-rendu complet de cette affaire: ICI 




Parking en lisière de la D.603, vers l'horizon Est (Metz)


samedi 6 février 2016

La piste du fer ? Anciens pôles sidérurgiques des vallées de la Moselle, de l'Orne et la Fensch


La sidérurgie, hier si prospère...

Cette zone était liée à l'exploitation du fer (Minette de Lorraine) et à sa transformation, mines, hauts-fourneaux, laminoirs, aciéries, crassiers ont façonnés le paysage et laissent encore de nombreuses traces aujourd'hui. Comme dans sa voisine, le Bassin Houiller, l'homme est venu extraire les richesse du sol depuis fort longtemps. Ce sont des zones ou le nombre d'habitants au mètre carré est important. Cela pourrait en partie expliquer le fait que ces deux secteurs industriels rassemblent une somme très importante de signalements de PAN/OVNI pour le département de la Moselle.




Vallées industrielles (Source: ac-nancy-metz.fr)



En effet, on peux remarquer sur carte, que le secteur d'Hayange est une zone qui semble (ait) être très attractive pendant de nombreuses années. La vallée de Moyeuvre, de l'Orne et le sillon Mosellan sont également concernés.




Concentration de PAN/OVNI dans la vallée de la Fensch


Qu'est-ce qui pouvait donc bien les attirer là me direz-vous ? Peut-être bien des matières premières ou bien une surveillance des innovations technologiques et plus généralement, l'évolution de l'industrie dans ces vallées. Nous remarquons également cette tendance sur d'autres zones industrielles partout dans le monde. Lieux de transformation de matériaux et ou naissent des technologies de pointe. Avec des secteurs liés à l'aéronautique, la sous-traitance militaire, le spatial et les productions d'énergies.

Revenons à notre fer Mosellan... Il était extrait des calcaires de l'aalénien, un étage ufologique du Mézozoïque (Jurassique), période recouvrant une bonne surface de notre région. Ces calcaires contiennent également un peu de quartz. Ce produit ferreux est capable, même si la proportion de notre Minette de Lorraine reste faible, de générer aussi son propre champ magnétique ou quelques autres propriétés physiques de type piézo-électrique pouvant justifier que ces secteurs soit ciblés, intéressant n'est-ce pas ? Nous sommes peut-être là finalement dans un réseau ou surviennent des anomalies locales et transitoires de phénomènes lumineux ayant une origine naturelle ?

Il est important de noter que plusieurs ufologues et chercheurs suivent la piste du fer dans l'étude du phénomène OVNI, pour d'autres, ce sera le sel ou encore la silice. Luc Cotte est l'un d'entre-eux, ce chercheur de Plauzat (Clermont-Ferrand), concentre ces recherches sur la présence du fer par rapport aux observations d'OVNI signalés dans sa région et dans le monde entier. Je vous recommande le podcast de son intervention chez "Bob, toute la vérité" (version écourtée, il faut s'abonner). Ces idées sont reprises dans un petit montage disponible sur sa chaîne Youtube. Je signale que la présence de sphérules de fer dans les champs était une pratique très répandue. Elles proviennent des résidus d'anciens crassiers. Les champs eux-mêmes peuvent être d'anciennes friches industrielles. Nous en retrouvons tout autant dans les zones ou il n'y a pas eu d'apparitions d'agroglyphes (crop circle), ce n'est donc pas déterminant.

Ce qui m'a interpellé en étudiant un peu les rapports de témoignages de ces secteurs, c'est que nous avons des signalements à de faibles altitudes et le plus souvent de forme discoïde ou lenticulaire ayant une couleur caractéristique, un rouge cuivré à la façon d'un métal, ici en occurence le fer, que l'on aurait porté à fusion pour l'extraire et l'emporter plus facilement... Il existe à ce propos un épisode curieux relaté à Piennes (54). Un important dépôt de 6 tonnes ,composé de rails de chemin de fer et 7 aiguillages disparaissait comme par enchantement du jour au lendemain sans raison apparente. Nous étions dans une période ou les signalement étaient choses courantes (vague de 1973).




Présence de PAN/OVNI dans la vallée de l'Orne


Cette piste du fer rejoint inévitablement l'aspect géo-ufologique propre à chaque région. Ce qui nous semble être une évidence dans un premier temps, mais en apparence seulement. Cette recherche reste hasardeuse et l'on se retrouve assez rapidement face à un mur pour passer à autre chose... C'est en partie ce qui explique les moqueries de la frange sceptique car ils ne franchiront jamais les barrières de l'inconnu. Situation stupide lorsque l'on se revendique d'appliquer une approche scientifique pour expliquer un phénomène.

Pour rester encore purement dans l'aspect géologique, on s'aperçoit rapidement à la lecture d'une carte ad-hoc, que les secteurs en question sont traversés par de nombreuses failles. La plupart sont orientées Sud-Ouest/Nord-Est. On notera la présence d'un réseau karstique avec çà et là, des cavités pouvant faire la joie des spéléologues. Il existe d'ailleurs à ce propos, un inventaire répertoriant toutes les cavités naturelles et artificielles Françaises. Vous pouvez prendre connaissance de ce document pour la région Lorraine en cliquant: ICI. Ces accumulations de faits constituent une raison supplémentaire à cette relative concentration de PAN/OVNI pour le périmètre étudié. Dans tous les cas, cela reste troublant et suscite encore de nombreuses interrogations que nous sommes encore loin d'avoir cernées.



Réseau faillé de la vallée de l'Orne et alentours



vendredi 5 février 2016

Critique d'un PDF pro-sceptique mis à disposition des témoins


Le principal site web UFO sceptique Français encore actif, mets à dispositions quelques liens à destination des internautes. Parmi ceux-ci, figure un document émanant du CNEGU dont la dernière réactualisation remonte à 2013. Il fait le point sur les questions/réponses à propos des OVNI. Il est destiné à l'attention des témoins qui viendraient leur demander service et explications. Il s'agira ici d'apporter une critique personnelle sur un document très orienté. Je vais donc reprendre certains paragraphes de ce texte en apportant mon point de vue. Les sceptiques comme les"croyants" commettent des erreurs de jugement/traitement d'informations...

Pour le visualiser dans son ensemble, cliquez: ICI

Reprenons un par un quelques paragraphes qui personnellement me pose problème...

"OVNI veut dire Objet Volant Non Identifié, non reconnu. Il ne veut pas dire objet volant non identifiable ou inconnu de tous. Un feu d'artifice serait un ovni pour un Papou mais pas pour nous. Un drone est un ovni pour beaucoup d'entre nous mais pas pour les militaires."

Ici, l'acronyme est reconnu, toutefois les formulations qui font suite, annoncent clairement la couleur... Sont désignés dans un premier temps OVNI des éléments qui ne seraient pas reconnus comme tels par les témoins pour X raisons. Après traitement et quelques tours de passe-passe, la plupart sont rebaptisés "OVI" (Objet Volant Identifié). En d'autres termes, les OVNI n'existent pas.

"De tous temps, les hommes ont rapporté avoir vu des objets insolites dans le ciel. Il est intéressant de noter que la description de ces objets correspond aux préoccupations et à la culture de l'époque : piliers célestes, boucliers ardents dans l'antiquité; bateaux et dragons célestes, armes et croix lumineuses au Moyen-âge ; dirigeables célestes (Airship) au début du XXème siècle. A partir de 1947, la presse invente le terme de "soucoupes volantes". C'est en 1954, en pleine guerre froide et six mois après la sortie du film "La guerre des mondes", que surviendra la première grande vague d'ovnis française. Dès lors va s'installer, sous l'influence de la culture de science-fiction, une confusion et un amalgame, savamment entretenus, entre objets non-identifiés et visiteurs extraterrestres."

Ici, l'orientation suggère clairement un phénomène imaginaire culturel, basé sur des fondements de légendes, de symbolisme religieux. De termes marquants relayés dans la presse de l'époque. De l'avènement de la Science-Fiction dans les productions cinématographiques dans le but d'asservir de pauvres esprits malades voyant des OVNI partout et tout le temps. Autrement dit, une argumentation facile et gratuite en faveur de l'hypothèse socio-psychologique/théorie réductionniste composite sans prendre le temps d'analyser et de savoir lire entre les lignes. 

Je passe un peu sur les conseils donnés aux témoins en cas d'observation troublante. Le protocole me semble correct, toutefois plus loin nous avons ceci...

"Souvent ces photos du site et un extrait de carte des lieux permettront de mieux comprendre l'observation et d'identifier le phénomène. Sans toutes les informations sus citées, votre récit restera une petite histoire anecdotique de plus et vous ne pourrez pas (sauf coup de chance) savoir exactement ce que vous avez vu. Certaines revues parlant d'ovnis ne publient pas toutes ces informations afin que personne ne puisse expliquer ou vérifier leurs "ovnis". La quantité des récits ne remplace jamais la qualité objective des informations."

Dans la première phrase, nous avons une affirmation. D'emblée, sous prétexte qu'un témoin fournisse les éléments requis (témoignage complet, photos, vidéo, extrait de carte etc...), le phénomène observé, finalement sera très rapidement identifié (après quelques menues recherches ad-hoc) comme étant un élément banal que le témoin n'aura pas su identifier en fonction de conditions X ou Y. Le devoir de fournir une explication tenant la route et rentrant dans le protocole sceptique est toujours respecté, même si celui-ci ne cadre pas avec la réalité du phénomène observé. Vous me suivez ?

"Qui contacter ? Si vous avez la certitude d'avoir assisté à quelque chose d'exceptionnel, informez la presse locale et veillez à ce que ce qui sera écrit soit conforme à vos souvenirs. Si vous désirez ne pas être importunés, demandez que l'on vous contacte par le biais du journal. L'information de presse est ainsi disponible pour tous ceux qui étudient ces phénomènes ovnis. L'anonymat empêche souvent toute vérification et rend votre récit anecdotique, inutilisable, voire non crédible. Vous pouvez aussi déposer votre témoignage sur certains sites Internet d’astronomie ou d’ufologie." 

Nous voyons malheureusement trop souvent dans la presse locale/régionale, des faits qui sont rapidement identifiables, comme par exemple des lâchers de lanternes Thaïlandaises, des bolides ou aéronefs avec leur traînées de condensation au soleil couchant. Je ne partage pas leur point de vue concernant une diffusion par voie de presse, à moins de savoir exactement ce que l'on fait, de posséder et maîtriser tous les outils afin de vérifier soi-même une hypothèse prosaïque. L'anonymat reste une chose essentielle pour protéger les témoins, que l'on soit sceptique ou pro-OVNI. Quand aux sites d'astronomie, ils ne traiteront que des faits... astronomiques, ils n'ont que faire des autres phénomènes.

"Actuellement le GEIPAN (nouveau service du CNES à Toulouse qui remplace le SEPRA depuis 2005) montre davantage d’ouverture et l’information du public fait désormais partie de ses missions."

Ici, le témoin aura libre choix de signaler son observation en Gendarmerie et qui par définition, sera traité en aval par le GEIPAN. C'est à ces risques et périls. Quand à l'information fournie au grand public, il faudra là aussi être extrêmement prudent. La politique du résultat mène à de possibles dérives, sous entendu que tout reste parfaitement explicable par quelques démonstrations parfois très approximatives. Là aussi, les OVNI sont de grands absents.

"Attention aux fausses façades sérieuses et noms pompeux que se donnent certaines associations ufologiques (académie, centrale nationale, institut, …)".

Ici, il y a rejet systématique de groupes et d'associations qui plaident pour une véritable étude du phénomène. Les sceptiques, dois-je encore le rappeler étudient les phénomènes prosaïques qu'ils pensent, ou plutôt qu'ils sont certains d'avoir identifiés. La démarche est tout à fait différente. Ils ne peuvent concevoir un seul instant, l'impossible et retenir une chose en dehors des clous...

"Les ovnis existent-ils ? Il n'existe dans le monde aucune preuve, vérifiée et vérifiable par tous, que des objets matériels et inconnus des hommes puissent exister."

Encore une affirmation gratuite. Qui peux prétendre détenir l'absolue vérité sur cette question sans avoir accès à quelques portes inaccessibles pour le commun des mortels ? Un sceptique peux t-il monter "patte blanche" pour accéder facilement dans un site sensible ? Un poste de commandement armée sous couvert du secret défense ? De nombreuses portes restent fermées à double tour. Je ne m'étendrais pas, les exemples sont nombreux et les raisons le sont tout autant...

Il ne faut donc pas confondre la présence des récits d'ovnis avec l'existence d'objets étranges et totalement inconnus. Il faut encore moins mélanger la quantité des récits avec la qualité de ces récits souvent anecdotiques ou invérifiables par l’absence des informations nécessaires (voir ci-dessus). Ceci dit, des témoins observent effectivement bien des objets réels qu'ils n'identifient pas ! La quasi totalité des récits d'ovnis publiés comme étant sérieux n'a jamais été vérifiée avec soin. Il est bien plus facile de dire que l'on a vu un ovni et de penser que c'est un objet mystérieux inconnu que de le prouver en éliminant, une par une, toutes les confusions et erreurs possibles par une enquête longue et méthodique. " Recoupez, vérifiez les informations publiées avec de nombreuses sources originelles et des avis différents (sceptiques ou tenants/croyants) si vous désirez essayer de comprendre ce que sont les « phénomènes ovnis »…

Que sont pour eux, des objets étranges et totalement inconnus ? Les sceptiques prônent la mise à disposition d'informations sourcées, c'est bien, encore faudrait-il qu'ils sachent les exploiter dans certains cas... Les tenant/croyants sérieux sont dans le même état d'esprit. L'élimination méthodique des sources de confusion est une chose, affirmer avoir trouver le fautif à l'origine d'un cas, en est une autre, les résultats sont loin d'être garantis sur facture. Pourtant, c'est ce que l'on essaye de nous faire croire pour noyer le poisson.

"Voir un ovni peut donc arriver à n'importe quelle personne saine de corps et d'esprit, puisque personne ne peut tout connaître et personne n'est à l'abri d'une simple erreur de perception."

Un début de lucidité qui malheureusement retombe bien vite dans les travers ufo-sceptiques exprimés plus haut. Les erreurs semblent être des facteurs humains récurrents pour détourner l'attention...

"Etre ingénieur, pilote, gendarme, militaire ou astronome amateur n'exclut nullement l'erreur humaine contrairement à ce que l'on veut nous faire croire en ufologie."

L'argument d'autorité, une des armes favorites du sceptique en détresse... Question... Un sceptique peut-il se mettre à la place de l'une des professions citées ci-dessus et accepter lui aussi son erreur devant un cas qui viendrait se présenter à lui ? Manifestement, je pense que l'auto-critique, le fait de rechercher par soi-même l'objet de sa possible méprise fait partie de la panoplie du scepticisme le plus exacerbé. En réalité, aucun d'entre-eux ne seraient capable d'endosser le costume d'un pilote aguerri et assister au plus près d'une scène qui défie l'entendement. Mais comme un témoignage humain reste faible, ils passent outre, prennent des raccourcis et par la même occasion, passent à côté de quelque chose de fondamental. 

Je passe sur la suite (vague du 5 novembre 90) ou l'ensemble des faits se rapportent à la rentrée atmosphérique, toujours selon leur approche...

"Il peut en revanche exister quelques rarissimes cas de phénomènes encore peu étudiés ou mal compris par la science (foudre en boule, ...) qui méritent cependant un réel intérêt, ainsi que quelques essais d’engins militaires (il est rare qu’ils restent longtemps secrets !)"

Un nouveau soubressaut de lucidité ? Pourquoi pas ? Ils finiront peut-être un jour par approfondir la question, qui sait ...?

La suite du texte fait référence au témoignage humain, je l'ai abordé plus haut. Les sceptiques accordent peu de crédit dans le récit d'un témoin et ne prennent que les éléments qui serviront à identifier de manière formelle et avec plus ou moins d'audace, un phénomène prosaïque. Point barre, retour à la ligne...

"Les témoignages d’ovnis, diffusés dans les médias (presse, radio, télévision), sont souvent résumés ou déformés pour relever leur côté sensationnel ou étrange. Il ne faut donc pas croire ce que vous lisez, entendez ou voyez à ce sujet mais vérifier à la source les informations, trop souvent simplement recopiées d'auteurs en auteurs, comme étant des faits solides (rumeurs et canulars inclus)."

Malheureusement, je le déplore aussi. Ce qui est développé ici ne peux être remis en cause. Finalement, nous pourrions trouver un terrain d'entente entre gens de bonne compagnie, non ? Lol !

"Les ovnis laissent-ils des traces ou ont-ils des effets sur les témoins ? Doit-on en avoir peur ?"

La question suivante est importante... Oui, les OVNI laissent des traces de leur passage et peuvent être à l'origine de séquelles physiques chez les témoins. La position sceptique vis-à-vis de ces faits est au service de la rationalité, ce qui devrait être louable, mais qui en réalité ne l'est pas pour diverses raisons... Non, toutes les traces au sol ne sont pas que des ripages de véhicules agricoles, des impacts de foudre, des "cercles de sorcière", c'est à dire des champignons poussant en arc de cercle pour laisser un étrange marquage au sol suite à leur putréfaction. Toutes les observations ne peuvent être réduite à cela. Il existe quelques rares cas restés confidentiels et parfaitement sourcés. Ils servent de point de départ à des analyses basées sur des principes scientifiques, par conséquent, il est possible d'apporter quelques éléments de réponses de nature scientifique (j'insiste) dans le cadre de RR2/RR3 avérées. Il y a des principes physiques qui ne peuvent être remis en question si le travail a été réalisé convenablement. Je ne dirais qu'une chose, les "traces" peuvent prendre d'autres aspects que de simples marquages visibles dans un champ... 

Comme pour les traces, les sceptiques évoquent des états de stress chez les témoins, des maladies psychosomatiques et toute une panoplie pour donner du crédit aux traces physiques qu'ils portent sur le corps. Il en serait de même si la question des "abductions" avec implants était abordée... La ligne de conduite reste la même sans se soucier des éléments rapportés par les témoins pour les raisons que j'ai évoqué plus haut (ils ne pèsent pas bien lourd dans la balance pour les sceptiques). Bref, c'est une remise en question systématique de tout ce qui pourra leur tomber entre les mains. Quelle preuve absolue voudraient-ils pouvoir obtenir en échange ? C'est la grande question que je me pose... Sincèrement, je pense qu'ils rejettent le principe même de la preuve de l'existence d'une présence "exogène" dans notre environnement et que celle-ci ne serait pas acceptée au sein de leur communauté.

La suite du texte, revient sur l'argument d'autorité, une véritable obsession à vouloir décrédibiliser les professionnels dans des domaines divers et variés, pathétique...

"Les photos ou les enregistrements radar d'ovnis sont-ils des preuves ?"

Encore une fois, tous les moyens sont bons pour détourner les éléments de leur fonction première...
Remise systématique en question des clichés, vidéos et autres semblants de preuves à leurs yeux.
Sont évoqués, des reflets, artefact, mauvais réglages, défauts de focales etc... Même les radars primaires sont remis en question. Ils ont une connaissance de la technologie utilisée comme de leurs poches, formidable ! Le moindre pet de travers d'un algorithme "capturé" sur une console d'un radar militaire est un artefact généré par un vice de forme de l'appareil, un échange gazeux (sans doute un pet céleste) ou bien des différences de températures en haute atmosphère, BRAVO ! Jolie prestation scientifique !

Je passe sur Roswell, cet épisode n'intéresse plus grand monde hormis les sceptiques et quelques âmes isolées... Ce "marronnier journalistique" est une vision mortifère en marge d'un ou plusieurs phénomènes bien réels qui ne sont pas étudiés comme ils devraient l'être.

"Qui sont les ufologues ? Comment le devient-on ?"

Le blah-blah habituel, on casse du sucre sur le dos des "soucoupistes" et autres tenants/croyants en prétextant détenir des vérités. N'importe qui peut s'auto-proclamer ufologue. Je ne me considère pas comme tel, mais avant tout comme un simple chercheur passionné, prudent, qui réfléchi et essaye de nouvelles pistes en faisant la part des choses entre les pièges qui nous sont tendus régulièrement d'un côté comme de l'autre de la barrière. C'est là je crois l'attitude la plus convenable que nous devrions tenir en matière d'ufologie. Hélas, depuis de nombreuses années, il en a été décidé autrement, ce petit monde est devenu une pétaudière ou seules quelques personnes sortent du lot, abordent ces choses de manière pragmatique sans les rejeter du revers de la main ou les gober les yeux fermés sans chercher à comprendre. Ces personnes finissent par se rencontrer et partagent entre-eux (par des chemins de traverses), le savoir acquis pour donner naissance je l'espère, à une ère nouvelle en matière de recherche objective sur ces phénomènes. On en reparlera bientôt...

La fin du texte refait référence au GEIPAN, au COPEIPAN, je rajouterais la 3AF (elle ne communique plus depuis un bon moment cela dit en passant). Tout ceci représente de la poudre aux yeux, nous n'avons plus rien à attendre de ces entités. En revanche, un pas a été franchi avec le déroulement du CAIPAN à Paris, la feuille de route semble plus enclin à rejoindre l'étage supérieur, faisant honneur à la vraie recherche sur le terrain et prenant le pas sur l'ufologie de salon pratiquée dans les deux camps. Nous voudrions juste avoir plus d'informations sur les avancées significatives de certains projets...

En conclusion...

Nous avons perdu trop de temps en guéguerres de clochers, au lieu de fusionner et échanger nos idées de manière courtoise et respectueuse. Hélas le mal est fait et bien profond... UFO-sceptiques comme tenants/croyants font les mêmes erreurs de jugement et d'interprétations sur ce vaste ensemble de phénomènes qui ne peuvent être catalogués, classifiés dans l'état actuel de nos connaissances. Simplement,  ils sont... et il faudra encore faire avec, contre vents et marées. J'entends encore trop souvent que le phénomène "ovnien" est tout sauf lié au paranormal, c'est une erreur fondamentale ! Comme le reste, c'est une émanation qui fait partie d'un ensemble cohérent, il vous suffit de retirer un domino et tout s'effondre.

Tout reste encore à découvrir, rien n'est figé, souvenez-vous-en...