mercredi 10 février 2016

27 mars 1985, campagne Verdunoise: Une RR2 peut en cacher une autre


L'intérêt de taper large au niveau des sources prend ici tout son sens... En effet, c'est un site Ecossais qui m'a permis de débusquer ce cas. Il est également repris sur cette base de données Américaine particulière. Quand à la source originale, elle émane d'un ouvrage de recueil de photos d'OVNI du monde entier: "UFO: Richard Brunswick Photocollection, Goliath Verlag (1999)". La scène ne nous permet pas de situer exactement le lieu avec exactitude, nous savons juste qu'elle a eue lieue dans un périmètre proche de Verdun.




Description sommaire:

Nous sommes le 27 mars 1985, le témoin se promène dans la campagne environnante lorsqu'il aperçoit une soucoupe (à défaut d'employer un autre terme), à proximité du sol surmonté d'un dôme. Il a juste le temps de prendre trois photos en mode rafale avec son appareil qu'il a fort heureusement sur lui. Si l'on en croit les clichés, l'objet devait être posé à même le sol, son déplacement rapide entraînant un nuage de poussière.



Source: UFOdB


Le site écossais qui semble avoir aujourd'hui disparu, proposait deux autres clichés de cet objet similaire à d'autres décrits partout dans le monde.

Cette affaire n'est pas sans rappeler une autre survenue quelques années plus tôt dans un proche secteur (un lundi de septembre 1969). Toutefois, l'enquête n'a eue lieue que bien des années plus tard.

Description du cas:

Monsieur L. directeur d’un supermarché, prend la route depuis Metz pour aller à Maubeuge. Le ciel est clair, bleu même sans nuage. Le soleil s’est levé dans son dos. Après une heure de route, vers 8h00 donc, il passe près de l’ancien aérodrome militaire US, juste avant Verdun, et s’approche de la ville.

Arrivé au niveau du bout de la piste où se trouvent des terrains cultivés et de gros bosquets arbustifs, soit à quelques 2,5 km de la ville, dans une ligne droite, il a le réflexe de regarder légèrement sur la gauche et, dans une clairière, entre deux énormes bosquets, découvre un objet inconnu. Ce dernier a la forme de deux assiettes accolées horizontalement, posées sur 3 pieds d’apparence métallique. Cela est immobile.

Monsieur L. appuie immédiatement sur la pédale de freins et comme sa vitesse est faible, il s’arrête quelques dizaines de mètres plus loin, toujours en vue de la « chose ». Monsieur L. descend de voiture en regardant toujours ce qu’il suppose être un appareil militaire secret, vu la proximité de l’ex-aérodrome US. Il s’apprête à traverser la route, passe de l’autre côté, se prépare à franchir un fossé et, brutalement, il n’y a plus rien, tout a disparu en une fraction de seconde. Durée de l’observation : environ 1 minute.





Les lieux : Sur l’ex N.18 devenue N.3 entre l’ancien aérodrome du Rozelier, transformé en entrepôt et la ville elle-même. Cela s’est passé avant la grande descente vers la ville.

L’objet : Il a été vu à 80 / 100 mètres. Il avait la forme de deux assiettes accolées, de couleur gris étain, tirant sur le bleuté. Il était terne.

A la jointure, on remarquait une sorte de frise formée de pièces horizontales, d’apparence métallique et usinées placées en quinconce, avec au-dessus et au-dessous, des choses semblant boulonnées. L’ensemble de ces pièces était de couleur métal plus foncé, tranchant donc sur le reste de l’objet. Sur la partie basse de l’assiette inférieure, on notait quelques rectangles verticaux, de même couleur, visibles à cause de leur jointure plus sombre. Il y en avait peu : cinq ou six. Puis, en dessous de l’assiette, un décrochement central. Largeur estimée à 10 / 12 mètres et l’épaisseur des deux assiettes accolées, à 5 mètres.

Le tout reposait sur trois supports placés très près des bords, en oblique, s’écartant vers l’extérieur. Ces supports avaient une hauteur estimée à 5 mètres. Ils avaient l’aspect de poutrelles métalliques de section en H, avec des trous rectangulaires sur toute leur hauteur et qui allaient en s’élargissant vers le bas. Ces trois pieds semblaient, eux aussi, boulonnés, arrivaient à la limite de l’envergure de l’objet, et étaient de la même couleur étain bleuté.

Il y avait peut-être un quatrième pied qui n’était pas visible car caché par celui du milieu avant ;c’est tout au moins une possibilité.Tous reposaient sur une semelle épaisse en forme de croisillon.

Le tout donnait une impression d’assise très ferme, sans problème de stabilité. Cela en imposait !

Enfin, il y avait une chose fixe qui descendait très en oblique depuis le dessous central de l’objet, vers la droite, jusqu’à 60 cm environ du sol. Cela ressemblait à un escalier pliant en accordéon, vu sur la tranche, et de couleur plus claire.

Aucun autre appendice, aucune fumée, n’étaient visibles. Il n’y a eu aucun son et aucune perturbation apparente sur le véhicule R16 à essence.


Croquis de l'engin:


Croquis de l'objet par J.M. Bigorne (Source: LDLN n°261-262)


Complément d'informations :

Afin d'avoir une meilleure connaissance de ce cas, essayons de nous placer dans le contexte de l'époque. Compte-tenu qu'il pourrait s'agir d'une probable RR2 et étant donné que celles-ci sont assez rares, il serait intéressant de savoir ou celle-ci s'est déroulée le plus précisément possible.

Avec les éléments recueillis plus haut et suite à la publication de nombreuses revues LDLN dans le domaine public et accessibles à tous, il devient désormais possible d'affiner les enquêtes ou de les reprendre à zéro avec les moyens actuels.

Pour accéder au contenu de cette affaire, cliquez ICI (Rendez-vous à la page 30 du magazine LDLN n°261-262). Malheureusement, le magazine ne joint pas cette fois de plan de localisation comme ce fut le cas avec d'autres affaires.

Nous savons que l'environnement s'est modifié depuis, mais grâce au Géoportail et son fond de cartes de photographies prises du ciel dans les années 1950-1965, on se rapproche d'avantage de la réalité du terrain. Voir ci-dessous...



Source: Géoportail (Fond de cartes 1950-1965)


J'ai bien sur entrepris de savoir si cette zone avait un profil géologique intéressant, mais force est de constater qu'il n'y a rien à en tirer. En revanche, la proximité immédiate avec l'aérodrome du Rozelier occupé quelques années auparavant par les Américains et utilisé à l'époque des faits en entrepôts, il serait intéressant de savoir ce qu'ils contenaient et à qui ils appartenaient. Un fort du même nom et d'autres ouvrages militaires sont également présent dans les alentours.

L'ancienne N.18, puis N.3 est désormais devenue la D.903. La zone comprise entre l'objet et ou le conducteur s'est arrêté est conforme à ce qui est annoncé (entre 80m et 100m de la route). De plus les bosquets d'arbres visibles sur le cliché semblent conforter plus ou moins l'endroit. Actuellement, l'aérodrome existe toujours mais il est devenu civil. Enfin, nous sommes à environ 2.5 Km de Verdun.

Aujourd'hui la zone de l'atterrissage présumé correspond au "Champ Durand".


Carte IGN actuelle (Source: Géoportail)


A l'époque et jusque dans les années 1980-90, il était encore possible d'observer régulièrement des objets d'apparence matérielle sur de courtes distances, la confusion devenait plus difficile par rapport à aujourd'hui bien que des témoins on pu se méprendre avec des véhicules terrestres un peu particuliers ou des "atterrissages sauvages" d'hélicoptères avec leurs occupants ayant une envie pressante sont aussi à l'origine de RR3. Mais en extrapolant un peu, il est possible d'imaginer que ceux qui venaient nous rendre visite hier en mode rapproché, évoluent avec le temps, ce qui pourrait expliquer l'éloignement des distances de nos jours. La technologie a pu très bien évoluer de façon à ce que les zones à surveiller, à scanner, la récupération de matériaux ou d'êtres vivants peut se faire avec plus de discrétion. Il ne deviendrait plus nécessaire d'évoluer à proximité du plancher des vaches ou de s'y poser. Bref, le meilleur semble être définitivement derrière nous.

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