Source : Dessin de Raoul Robé
Les phénomènes hors normes toutes catégories confondues peuvent-ils s'inscrire dans un contexte occulte ? Cette question paraît bizarre au premier abord, voir inquiétante surtout lorsque l'on ne maitrise pas le sujet et que l'on s'en fait une idée préconçue. Cette façon de voir les choses est peu relayée dans la communauté ufologique, pourtant lorsqu'on y regarde de plus près, elle est riche, passionnante et ouvre de nouveaux horizons.
Personnellement, je ne prétends rien savoir à ce sujet, mais le hasard permet aussi de faire de belles rencontres sur les réseaux sociaux avec de nouveaux contenus à l'appui pour combler nos lacunes, notamment dans ma façon de concevoir l'ufologie. Il y a quelques années, j'ai découvert le travail de Bragi Bellovaque (pseudonyme), un personnage dynamique, communicatif et très impliqué dans un travail de recherches et d'expériences. C'est un ex enquêteur du GEEPI, un groupe de Picardie aujourd'hui disparu. Il a sorti à ce jour quatre ouvrages : "La Calèche sur le Chemin", un livre sur les émissions dues aux formes, un autre sur le Dogman: " Matérialité et Immatérialité", et "Koilon", dernier ouvrage en date. Il forge son expérience sur la radiesthésie et l'occultisme incarné par la branche Théosophique, soit l'héritage d'un savoir d'initiés à initiés. Qui sont ces initiés ? En premier lieu, les shamans des peuples premiers, ceux qui érigeaient les mégalithes, repris plus tard par les Druides, les religieux, pour enfin être légués aux Francs-Maçons, les Rosicruciens ou encore les Jésuites. Aujourd'hui encore, certaines construction monumentales modernes sont orientés de façon non aléatoire par des architectes initiés. Cette lignée s'inscrit dans la durée.
Les enquêtes de terrain au sein du GEEPI lui ont permis de faire des rencontres enrichissantes, de soulever de nombreux points et d'appliquer une nouvelle grille analyse sur le mal nommé "paranormal". Il s'est forgé au fil du temps, un solide background permettant de lier de façon cohérente plusieurs types de phénomènes. En complément, il fallait qu'il puisse expérimenter par lui-même et voir s'il pouvait induire des phénomènes de façon expérimentale et scientifique. Contre toute attente, les résultats ont plutôt étés encourageant.
Mais quels rapports avec nos Ovni et autres phénomènes tels que les apparitions de sphères lumineuses, les RR3, les rencontres en chambre (RR4), les traces de brûlures cutanées, les Dames Blanches, les déplacement d'objets, les phénomènes de hantise, les Poltergeist et autres cryptides ? Eh bien toutes les "chapelles" finissent par voler en éclat, la démarche se veut holistique. Depuis des décennies, on classe et cloisonne tous les sujets à la marge dans leur tiroir respectifs, il est grand temps de faire le ménage.
Dans mon étude consacrée à une possible connexion géo-ufologique, j'ai rapidement évoqué les maillages évoqués par les géobiologues, c'est la partie immergée de l'iceberg. Ce sont des lignes énergétiques interconnectées de base triangulaire. Dans sa discipline, y est admis que les énergies cosmo-telluriques y circulent de manière sinusoïdale. Il existe des échanges permanents entre le Soleil et la Terre (équinoxes et solstices), ils contribuent à la diffusion d'informations subtiles. Dans "Koilon" Bragi évoque les contextes tenseurs et les inversions de polarité sur des sites naturels à haut potentiel vérifié in-situ (Mesures expérimentales avec des appareils). Il existerait ainsi, une barrière poreuse entre notre monde réel et le monde subtil. La configuration de l'alignement Soleil, Lune, Terre n'y serait pas étrangère. Idem avec les syzygies lunaires (pleine, ou nouvelle Lune), les contextes tenseurs sont à leur apogée pour générer des phénomènes sur une plage de + ou moins 1 jour par rapport au jour "J". Concrètement, pour commencer à toucher du doigt ce domaine, il faut se procurer une carte de son secteur géographique et de repérer les sites anciens et séculaires tels que les Cathédrales, les Temples, les mégalithes, les sources guérisseuses, les chapelles forestières ou situées au sommet d'une butte etc... Notons que les hommes bien avant la construction d'édifices religieux, ont érigés des pierres levées sur tous les continents sur la même échelle de temps alors qu'ils n'avaient aucun moyen à-priori de communiquer entre eux. En appliquant dessus le fameux maillage, en tenant compte de plusieurs paramètres identifiés en amont, on serait presque en mesure d'anticiper, ou si l'on est un peu soi-même sensitif, être témoin d'un évènement singulier. Est-ce trop fou de l'admettre ?
Les recherches sur les légendes liées aux sites représentatifs, commencent également à faire sens. Elles ne sont pas le fait du hasard, les zones concernées sont le terreau de phénomènes très divers interprétés comme des prodiges au cours des siècles, comme des manifestations lumineuses étranges : "Boucliers volants", "hommes de feu", feux-follets, ou "lanternottes" (Terme utilisé en Lorraine), apparitions Mariales, entités évanescentes, fantomatiques, sont prémices de nos Ovni modernes issus du monde préindustriel de la fin du XIXème siècle. Les apparitions Mariales et assimilées de l'ordre du divin s'effacent car les croyances religieuses sont en perte de vitesse. Elles sont remplacées au profit de visions plus matérialistes et technologiques. Vous commencez peut-être à y voir plus clair dans le raisonnement ?
L'eau est également un facteur déterminant. Les phénomènes dits anormaux sont étroitement lié à la présence de sources jaillissant de la roche, ces lieux sont l'objet de dévotion très anciennes. Les phénomènes rapportés par les témoins se produisent sur ce quadrillage virtuel. De ces lignes émergent des phénomènes dits "surnaturels" prenant forme de façon temporaire, ils apparaissent de manière furtive dans notre espace-temps en générant parfois une forme d'interaction psychique avec des observateurs médusés. Tous les repères tombent, la notion du temps dans la zone active du phénomène est altérée, c'est le fameux effet d'Oz. C'est là qu'intervient aussi l'idée de "Portails inter-dimensionnels" vers d'autres dimensions ou consciences par lesquels les phénomènes peuvent aller et venir à leur guise nous rendre visite. Ceci expliquerait aussi pourquoi il est si difficile de les photographier ou les filmer puisque leur nature en décalage ne le permet pas. Les faisceaux de preuves existent, mais ils sont toujours indirects avec pour seule action des modifications sur l'environnement ou sur les expérienceurs de façon physique ou psychique. On parle ici de ressenti, et l'on peut comprendre la frustration d'un esprit scientifique.
Et puis il y a cet autre phénomène intriguant auquel nous faisons face depuis quelques années, celui des brûlures géométriques cutanées. En investiguant sur ce genre de cas, Bragi Bellovaque a pu vérifier que les témoins rencontrés (ou pas), résident sur le fameux maillage énergétique. Cette expérience serait en lien avec une nouvelle sorte de connexion au monde spirituel. Il n'y a pas de place au hasard ! Quelque chose cherche à communiquer à sa façon en utilisant un métalangage, à nous d'en comprendre le sens.
Bragi Bellovaque est arrivé à la conclusion que 80% des phénomènes de type PSI et poltergeist étaient induits par les "expérienceurs" eux-mêmes. Ceux-ci trouvent donc une explication dans les formes pensées qui se cristallisent dans la matière. L'homme est donc acteur de sa propre réalité. Les 20% restant sont des manifestations exogènes, celles qui nous intéressent. On retombe dans les statistiques liés aux PANs de manière générale. Les 3% de résidus retenus par le GEIPAN, sont en deçà de la réalité du terrain, sachant que l'ufologie privée à accumulé des cas de haute étrangeté porteurs d'informations durant de nombreuses années sans que le GEIPAN ai pris la peine d'en avoir connaissance ou de les enquêter. Comme le fait remarquer Eric Zürcher, ne sont portés à notre connaissance, qu'une observation sur dix.
En se plaçant sur des croisements de méridiennes, non seulement nous serions en mesure de voir statistiquement d'avantage de bizarreries, mais il est possible à plus petite échelle de générer des phénomènes énergétiques à l'aide d'un dispositif émetteur pour expérimenter les émissions dues aux formes. Ainsi, et sous couvert de personnes qui connaissent et maitrisent les protocoles, on peut réaliser de multiples petites expériences à mettre en pratique. Force est de constater une influence notoire sur les éléments. Il y a vraiment matière à revoir et reconsidérer ces phénomènes sur les bases d'une méthode scientifique exploratrice pour aller de l'avant dans la compréhension des réalités cachées, heureux ceux qui nous montrent cette voie.
