samedi 18 novembre 2017

PAN / OVNI: Focus sur la Vallée de l'Orne

La vallée de l'Orne, une concentration incroyable de phénomènes aériens inconnus


Ce secteur m'intrigue depuis un moment, je l'avais déjà un peu abordé en parlant de la piste du fer...

Que se passe t-il dans cette vallée depuis un certain nombre d'années ? Nous allons tenter de faire un peu le point sur les éléments qui pourraient faire en sorte que cette zone soit si fréquemment survolée par des choses que nous ne sommes pas en mesure d'identifier formellement.

Cette vallée au passé historique et industriel représente un goulet d'étranglement entre les départements de la Meurthe et Moselle et la Moselle. Le socle est principalement constitué de calcaires et marnes du Jurassique Moyen. Côté mines, le fer était extrait de "la Minette de Lorraine". Ces mines sont aujourd'hui abandonnées. Les incidents tectoniques y sont nombreux (failles géologiques principalement orientées dans le sens Sud-Ouest / Nord-Est). Présence d'un réseau karstique en avec de nombreuses cavités naturelles. D'immenses carrières à ciel ouvert y sont également bien représentées (exploitation des carrières de Jaumont remontant à l'époque Romaine).

Ces premiers éléments tranchent déjà avec la morne plaine. Je note de manière générale qu'une majorité d'apparition de phénomènes étranges se produisent sur des secteurs plus perturbés géologiquement parlant. 

Bien que cela puisse paraître bizarre, je tiens ce genre de remarque de mon expérience de pêcheur. En effet, pour trouver du poisson, il faut obligatoirement des caches et un garde-manger disponible. Un fond sablo-vaseux nu comme le creux de ma main n'aura que très peu de chance d'intéresser du poisson. En revanche, un arbre mort immergé, aura toute les chances de servir de gîte et de couvert à diverses espèces.

Le phénomène OVNI fonctionne un peu de la même manière, il a un côté animal, il se cache, reste à distance, mais jamais bien loin de sa zone de confort et de ces pôles d'activités.


Vallée de l'Orne, une zone très faillée, perturbée géologiquement


Le village de Pierrevillers était une dépendance de l'ancienne commanderie des Templiers avant d'être cédées aux chevaliers de Saint-Jean de Malte. De nombreuses bornes frappées de leur croix caractéristique jalonnent les forêts environnantes. Bon nombre d'ufologues et autres chercheurs établissent un lien entre des apparitions d'OVNI et la présence des possessions Templières. Est-ce véritablement fondé ? Pour ma part, je n'en sais rien, mais il me semble toutefois important ici de le signaler. Ces ordres religieux ont toujours gardés une part de mystère et d'histoires liées avec des trésors, il semblerait aussi qu'on leur prêtait certains pouvoirs.

Cette vallée possède aussi son folklore, ces légendes (Rocher Pierre de Bar et la statue N-D de Franchepré à Joeuf, l'histoire de Blanche et du lieu-dit "Fond de cristal" de Moyeuvre-Petite, les Tiffenottes de Rombas).

Le paranormal y a aussi sa place puisque des automobilistes signalèrent à plusieurs reprises la présence d'une "Dame blanche" dans la petite vallée du Pérotin. Mais au fond, n'avons-nous pas à faire au même phénomène perçu différemment selon les individus avec leurs propres peurs et croyances ?

Aujourd'hui qu'en est t-il ?

Les observations qui nous ont étés signalées couvrent toutes les décennies. Depuis la fameuse vague de 1954 à nos jours, ce qui en fait une zone de premier intérêt, là ou nous aurions statistiquement de bonnes chances d'enregistrer et capturer des phénomènes insolites, avis aux amateurs pour y faire des veillées (me contacter).

On y rapporte de tout, des cigares, sphères lumineuses, soucoupe, disque volant, triangles, losange ... Sans compter sur ce qui n'a pas été colporté de bouche à oreille et qui ne figure pas sur Internet ou quelques ouvrages de références.

Il existe aussi dans le paysage un autre endroit intéressant d'apparition plus récente... 

Le site de Cédilor implanté depuis 1997 sur le territoire de la commune de Malancourt-la-Montagne. A l'heure ou je vous en parle, il a été décidé de l'agrandir.

De quoi s'agit-il ? D'un site de revalorisation de déchets industriels dangereux. Au même titre que le nucléaire, tout ce qui représente un danger pour l'environnement semble intéresser nos visiteurs. Les déchets ainsi recyclés, moins nocifs sont rejetés dans la rivière Orne. Ces visiteurs sont-ils chargés d'y faire des prélèvements en toute discrétion ou presque ?

C'est en effet à partir de 1997, voir une année plus tôt, que l'on voit apparaître les premiers triangles et losanges à proximité du site. Plutôt étonnant ! Non ?


Triangle capturé le 15 octobre 1998 depuis la commune de Moyeuvre-Grande (sous réverve)



Cédilor, rien à cacher ? Vraiment ? (Article du R.L. du 14 novembre 2017)

Si les employés pouvaient éventuellement lâcher quelques informations sur des survols suspects au-dessus du site, ou toutes autres anomalies cela nous rendrait grand service (anonymat garanti).

Quoiqu'il en soit, les questions restent nombreuses, les réponses en suspends. Nous ne pouvons que constater les faits, effectuer quelques rapprochements plus ou moins curieux avec des éléments présents dans l'environnement, c'est ainsi que je conçois à mon humble niveau le phénomène. Malgré tout, j'estime que ce secteur pourrait être étudié scientifiquement un peu à la manière de la d'Hessdalen en Norvège, un exemple parmi d'autres étudiés par certains scientifiques audacieux sur plusieurs zones à l'échelle de la planète, parfaitement identifiées et reconnues pour leurs multiples anomalies.


samedi 11 novembre 2017

26 Mai 1975, Amanty (55) : Rencontre rapprochée avec une soucoupe sur le trajet du retour



Image d'illustration


Suite à un récent appel téléphonique concernant le reportage télévisé nommé "OVNI, les 4% du mystère" diffusé sur FR3 en 1975, que j'ai pu échanger quelques mots en particulier sur cette affaire avec mon interlocuteur. 

Le reportage dans son intégralité, la séquence qui nous intéresse est au début...





C'est donc naturellement que j'ai tenté d'obtenir quelques informations complémentaires sur le web. Eh bien, le moins que l'on puisse dire, c'est quelles sont pas bien nombreuses. On ne retrouve même pas le moindre article de presse en ligne.

Pire ... nous apprenons que ce cas avait été étudié et soumis à l'une des premières reconstitution du GEPAN en février 1978. Mr Pierre Teyssandier était en charge de l'analyse physique du phénomène. Le cas porte le n° 0140 rédigé en juin 1978.


Rapport de juin 1978 portant le n° 0140


Je vous le donne en mille... Ou trouve t-on aujourd'hui le compte-rendu d'enquête ? Le PV de Gendarmerie ? Cherchez toujours, vous ne le trouverez pas. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien je n'en ai pas la moindre idée, mais il me semblerait d'une part que l'on soit un peu tête en l'air dans cet organisme, ou bien que l'on nous cache délibérément certaines choses qui n'on pas lieu d'être. Loin de moi, l'idée du complotisme, je constate, c'est tout, l'absence de celui-ci dans leur base de données. Devons nous encore attendre 18 ans pour le voir réapparaître ? (voir ci-dessous).

Loi FOIA: En France, il n'y a toujours aucune liberté d'accès à l'information sur les OVNIS comme c'est pourtant maintenant le cas dans la plupart des autres pays, USA, Royaume-Uni, Espagne, Italie etc... Si ce n'est qu'en principe, les informations sont éventuellement accessibles 60 ans après leur rédaction.


Il existe à ce jour donc que très peu de sources disponibles. Le cas est relevé sur l'excellent site web de Patrick Gross (Les OVNIs vus de près), celui de Luc Chastan (Base Ovni France), lui même ayant extrait le passage du livre le concernant: "Ovni, la fin du secret" de Mr Roussel Robert, Belfond (1978), un extrait de l'Est Républicain du 31 mai 1975. Notons aussi que le cas est référencé dans la littérature Zététique: "A la poursuite des fontaines aériennes: Les incroyables aventures de Français en Ukraine", d'Iryna Mylymuk et Daniel Beysens, collection Book-e-Book (2005)..

Je reproduis ici le passage de l'ouvrage de Mr Roussel...


"Conditions atmosphériques au moment de l'observation: à 21 h 15, la nuit était tombée, le ciel était clair, il n'y avait pas de nuages et le clair de Lune permettait de distinguer la ligne de crête. Les témoins sont sûrs de l'heure, ayant quittés Gondrecourt-le-Château à 21 h 10. 

Les faits se sont déroulés sur le territoire de la commune d'Amanty, à l'Ouest de cette localité et à l'Est de Gondrecourt-le-Château. Ces trois personnes circulaient dans une voiture automobile dans le sens Gondrecourt-le-Château (Meuse) - Neufchâteau (Vosges). 

Elles ont vu déboucher sur leur droite un objet qui se déplaçait perpendiculairement à la chaussée. Celui-ci se trouvait à environ 15 m d'altitude (évolution de l'OVNI au-dessus du plan horizontal passant par le véhicule compris entre 63 et 75 m. Valeurs calculées d'après les estimations fournies par les témoins au moment de l'enquête), à une distance de 100 à 150 m de la voiture. 

L'objet a brusquement bifurqué sur la gauche en formant un angle de 100° environ. Lors de sa première trajectoire, il se déplaçait dans l'axe Liffol-le-Grand (Vosges) - Vaucouleurs (Meuse), puis, après avoir bifurqué dans l'axe Neufchâteau à Bar-le-Duc, après avoir changé de direction, il s'est rapproché du sol. Il se déplaçait sans aucun bruit. Le calme complet régnait. 

Cet engin avait une forme circulaire de 4 m de diamètre environ. Lors de la première observation, il était éclairé de deux feux. Le premier, rouge, qui était fixe, et le second, orange qui clignotait. Au moment ou l'engin a bifurqué, les observatrices ont constatées qu'il était éclairé d'une quinzaine de feux rouges et jaunes alternés, selon elles, de jaune et de blanc. Ces feux étaient puissants et d'un diamètre de 15 cm environ. 

L'évolution de l'objet a été observée pendant une minute environ. Cet engin a semblé se poser à la lisière du bois d'ou s"élevait une lueur jaune. Les observatrices se trouvaient dans un endroit sensiblement plat; la déclivité du terrain varie de 15 m (en réalité, 20 à 25 m) dans cette zone. 

L'objet débouchait de la forêt domaniale du Vau (écrit à tort de Vaux). Il se serait posé à la lisière du bois d'Abainville (écrit à tort Amainville). Aucune route ne se situe sur la trajectoire suivie par l'engin ni dans une direction parallèle à celle-ci. Après examen des lieux indiqués par les observatrices, aucune trace n'a été relevée à l'emplacement ou l'objet aurait pu se poser."



Au moment ou l'objet est situé à gauche du véhicule (Vue d'artiste extrait du reportage)


Que voyons-nous encore? Eh bien qu'il existe quelques éléments divergeant, ce qui est assez fréquent entre les sources officielles de l'enquête (visiblement la brigade de Gendarmerie de Gondrecourt-le-Château), le traitement du GEPAN et celle colportées par les médias restant plutôt approximatives ou contradictoires. Cela concerne la notion du temps de l'observation, les tailles angulaires, la distance à laquelle évoluait cet "objet" au plus près du véhicule.

Dans le reportage nous apprenons qu'au début de l'observation l'objet était lointain mais suffisamment lumineux et intriguant pour que l'une des femmes pense reconnaître un avion en phase d'approche afin de rejoindre l'aérodrome de Toul-Rozières, puis finalement pointa rapidement dans leur direction pour "charger" le véhicule. Au moment ou cet objet évoluait au plus près, l'une des observatrices nous raconte que celui-ci devait être situé à 3 m au-dessus du véhicule et à environ 1 m lorsque celui-ci se tenait à leur côté.

Cela ne remet bien sur pas en doute l'observation, mais toute la différence se situe parfois dans quelques menus détails.

Dans le reportage, il est dit que cet "objet" possède un aspect métallique gris surmonté sur le dessus par une sorte de hublot. A l'arrière on nous signale un gros feux fixe de couleur rouge intense. Nous savons de source certaine qu'elles avaient quittées Gondrecourt-le-Château à 21 h 10 pour prendre la route en direction de Vouthon. Notons qu'au moment des faits (21 h 15), les témoins se situent sur l'ancien CD.966 (actuelle D.966), entre les bornes kilométrique 51 et 52.



Carte IGN du secteur (Source Géoportail)


Le contexte géologique est intéressant puisqu'il présente trois failles très proches l'une de l'autre, situées à l'Ouest de Gondrecourt-le-Château. Quatre autres observations ont étés signalées dans le proche secteur, respectivement en février 1975, octobre 1976, octobre 1977 et septembre 2012 (sous réserve).



Contexte géologique


Puisse un jour le GEIPAN remettre cette affaire dans le circuit. Nous donner son protocole de vérification, ces mesures, le degré de pertinence et son classement sur l'échelle des PAN. Bon nombre d'entre-eux (les plus intéressants) n'ont toujours pas étés libérés, ce qui est regrettable.