dimanche 14 février 2016

Une RR3 marquante: L'affaire d'Hobling (57), 24 octobre 1976


Parmi la petite vingtaine de RR3 déclarées sur l'ensemble de la Lorraine, il y a celle-ci, reprise par plusieurs sources étrangères (The Cid, Ufoinfo d'Albert Rosales, Incat de Peter Rogerson etc...), c'est dire l'importance que requiert ce cas à l'international. 

Il est toutefois peu connu dans notre pays bien que référencé par Eric Zürcher dans son ouvrage: "Les apparitions d'humanoïdes: 202 rencontres du troisième type - 26 portraits-robots" (cas n°193). Dans "Sources Ovni", Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. éd. Alain Lefeuvre 1979. Dans le "catalogue régional des observations d'humanoïdes du Nord-Est de la France et du Luxembourg" de Raoul Robé. Et paru à l'origine dans le magazine LDLN n°169, page 25 de novembre 1977 et repris dans le n° 398 d'avril 2010

Parmi ceux qui se sont penchés sur ce cas, nous retrouvons nos inébranlables rationalistes du CNEGU qui pour une fois ne pourront invoquer l'astre lunaire (Nouvelle Lune) comme étant la cause de la psychose générée chez les témoins. L'anonymat de ces derniers sera ici respecté.

Sans plus attendre, plantons le décor...



Localisation approximative de l'objet au sol avant son départ


Description du témoignage:

Ce 24 octobre 1976 vers 22 h 30, Monsieur L. regagnait en voiture son domicile situé à Hobling, en compagnie de sa petite fille alors agée de 5-6 ans.

Alors qu'il se trouvait sur la petite route qui relie les villages d'Hestroff et Hobling, avant de descendre dans un petit vallon, le témoin remarquait que, sur la colline en face de lui, brillaient deux lumières dans les prés. Aussitôt il pensait à un véhicule à l'arrêt (il est à noter que Monsieur L. était passé par cette route 20 minutes auparavant dans le sens inverse et qu'il n'avait rien remarqué d'anormal). Sans accorder plus d'attention, il poursuit sa route.




Le témoin aperçoit deux lueurs accolées au loin


Puis un peu plus tard, alors qu'il se rapprochait du lieu où devait se trouver les lumières, il avait la surprise de constater qu'il n'y avait pas de voiture, mais plutôt un drôle d'engin, en l'air à une centaine de mètres sur sa gauche. L'objet devait être à environ 100 mètres du sol et avait à peu près 15 mètres de long (comparaison avec un buisson sous l'objet). L'engin avait la forme de deux boules reliées par une structure rectangulaire (en réalité de section cylindrique = contre-enquête); tout autour, brillaient de nombreuses lumières multicolores (jaunes, bleues, vertes et rouges) relativement espacées.




Endroit approximatif ou "l'objet" fut aperçu lors de son départ (dans le champ à gauche)



L'objet se mettait à suivre la voiture du témoin, parallèlement à la route, sur la gauche du conducteur. Ce dernier remarquait au centre de l'objet une fenêtre de grande dimension éclairée de l'intérieur par une lumière blanchâtre (jaune orangée selon d'autres sources) très atténuée.

Il pouvait voir à l'intérieur deux silhouettes dont une semblait assise dans une sorte de fauteuil et regardait dans le sens du déplacement de l'appareil (la petite fille affirma que ce « monsieur » tenait une sorte de bâton avec au bout une boule bleue), et l'autre occupant se dirigeait vers ce qui semblait être le rebord de la fenêtre (là aussi la petite fille remarqua un détail que son père, sans doute préoccupé par la conduite de son véhicule, ne pouvant voir; « le monsieur avait une longue barbe et des cheveux de la même couleur que les cheveux de son père »; c'est à dire brun foncé). Par le déplacement de la silhouette vers le bord de la fenêtre, le témoin estima une profondeur de l'habitacle de l'ordre de 7 mètres. Comme l'objet suivait toujours la voiture, l'automobiliste accélérait en conseillant à son enfant de bien se tenir.





La voiture devait parcourir 500 mètres jusqu'à un petit bois. A cet endroit la route descend jusqu'à la sortie du bois pour arriver dans une petite dépression de terrain. L'appareil, un moment masqué par les arbres, devait réapparaître plus près et de plus, il commençait à s'incliner vers l'avant tout en perdant de l'altitude pour couper la route à la voiture. L'objet ne se trouvait plus qu'à environ 40-50 mètres devant le témoin et à environ 8 à 10 mètres du sol, au-dessus d'une petite cabane au bord de la route. Monsieur L., dont les nerfs en avaient déjà pris un bon coup, prit vraiment peur et fit des appels de phares; l'objet reprit aussitôt de la hauteur et précéda le véhicule jusqu'au village, tout proche (100 m).



Croquis réalisé en présence du témoin lors d'une contre-enquête (Source : MT)



Lorsque Monsieur L. aborda l'entrée du village, il prit très rapidement une route sur la droite, qui conduisait chez lui à 200 mètres du carrefour. L'objet surpris par la manoeuvre de l'automobiliste, continua sa route en ligne droite sur une distance de 150 mètres au plus et revins immédiatement vers la voiture au moment où cette dernière atteignait la maison. L'objet s'immobilisa au-dessus du garage. La femme du témoin sortit pour ouvrir la porte et Monsieur L. lui montra l'objet. Madame L. alla chercher des jumelles et lorsque le témoin voulu observer l'étrange appareil de plus près, toutes les lumières s'éteignirent et l'objet, jusqu'alors silencieux, fit entendre un bruit sourd et caractéristique. Monsieur L. affirma qu'il n'avait jamais entendu ce bruit sourd et qu'à l'avenir il lui serait facile de reconnaître.




Le témoin s'apprête à tourner à droite pour rejoindre son domicile



Un gros phare blanc qui n'éclairait pas, s'alluma au centre sous la fenêtre, et l'objet s'éloigna lentement en direction du village de Tromborn.

Le lendemain, Monsieur L. partit faire un tour vers le pré où l'objet devait s'être possiblement posé au sol. Effectivement, des traces marquaient le sol nettement. Ces traces au nombre de trois, avaient la forme d'un huit constitué par deux double-cercles. Chaque marque avait une longueur de 15 mètres, le tracé était matérialisé par l'absence d'herbes sur une largeur de quatre à cinq centimètres en forme de cercle. Quelques jours après l'événement on retrouvait bien des traces de tracteur ainsi que d'autres traces (sortes de cercles en grande partie effacés et la zone fut piétinées par des curieux). Une partie de l'un des cercles apparaissait encore plusieurs semaines après la fonte des neige. Une photo prise par l'enquêteur de la contre-enquête existe mais elle a fortement vieillie, les couleurs sont passées et il est difficile de bien discerner l'arc de cercle en question.



Croquis des enquêteurs Bretelle et Wagner (LDLN), deux doubles cercles en forme de 8 par trace. 


Cinq mois plus tard (mars 1977) une partie des traces était encore visible. La gendarmerie de Bouzonville procéda à une enquête. Aucune anomalie d'ordre électrique ne fut constatée sur le véhicule au cours de l'observation, ni dans le village (lumières des maisons et des rues). Notons qu'à aucun moment le témoin a vu l'objet posé au sol mais juste à une altitude peu élevée. Il a supposé qu'il pouvait avoir été au sol sans le garantir pour autant.

Complément d'informations.
Le cas précède la création du GEPAN (1977), mais le procès verbal de gendarmerie existe bel et bien dans leur base de données. Il est noyé dans un flux faisant état de diverses observations autour du secteur de Bouzonville durant une semaine, par plusieurs témoins indépendants. Nous n'avons pas la garantie qu'il puisse s'agir du même objet, mais d'événements annexes probablement liés. Notons que le témoin principal ne fait nulle mention des entités.

Source: Enquête M.T.


1 commentaire:

  1. Très intéressant ce site! J'aimerais bien qu'il y ait l'équivalent pour ma région.

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